Dimanche 14 juin - Une semaine dans la vie de Julie


Dans tous changements, il y a une période d'adaptation d'environ six mois. Lorsque la routine s'installe, voilà un bon signe qu'on est bien chez soi. Dans le dernier mois, nous n'avons donc pas parcouru de grandes distances, vécu de folles aventures. Mais, n'ayez craintes, ça recommencera dès août. J'ai donc pensé partager quelques images de mon quotidien avec vous.

Voici la route où je circule à tous les jours, Ma rue...Whitefield Main road.

Par un beau matin chaud et ensoleillé (désolée, je connais que ça), je me suis baladée à pieds et j'y ai croisé: La vendeuse de noix de coco; le fleuriste; les tupperware, tomatoes,
T-Fal guys. Il n'est pas rare de trouver un indien qui dort sur la job, qui prend un bain moussant ou qui se soulage sur le premier mur trouvé. Le dépanneur; le "Matelas Bonheur"; le nettoyeur; la boucherie (par chance, j'ai trouvé mieux en ville). Les abris de fortune qui cotoient les buildings. Un exemple des structures inachevées qui pullulent à travers le tout Bangalore. La gardienne d'un des multiples temples. Et, les recycleurs de déchets. Tous ont pris plaisir à poser pour la caméra, je me suis bien amusée.


Mercredi dernier, j'ai passé l'après-midi avec Mariannick, la boulangère du coin. A sa demande, j'ai pris quelques photos en vue d'un prospectus promo. Sa baguette multi grains, ses croissants au beurre, ses pains au chocolat et sa brioche rhum/canelle/raisins sont à se lécher les doigts. Lorsqu'on travaille avec un four à bois, rien n'est gagné d'avance. Sa marque de commerce: Sur son scooter, paniers d'osier sur chaque côté, elle livre personnellement aux maisons du quartier. Chapeau !



A tous les mardis et jeudis, je fais du bénévolat, avec Stéphanie, au Sneha Care Home & Shining Star School
"(...) is a "home away from home" for the children who are infected with HIV. Most of these children have lost their parents or parent and their normal growth and development seem to be impossible in their home or community. In this context, it's an attempt to create an environment that would help them grow and become beautiful human beings who would live their lives joyfully and responsibly, by comprehensively addressing their multifaceted needs."

L'orphelinat est dirigé par un prêtre catholique et l'école a été mise sur pieds très récemment.
Présentement, il y a une quarantaine d'enfants agés entre 4 et 12 ans et l'acceuil se poursuit tout le mois de juin.
Notre apport est tout simplement d'offrir à ces enfants une présence et de faire la classe en anglais en misant principalement sur la créativité, les professeurs permanents étant plus axés sur l'enseignement traditionnel indien (e.i., pète pis répète et robot tu deviendras). Cette photo vous montre un aperçu des réalisations des petits et des grands. Mon cerveau bouillonne lorsque vient le temps de préparer les activités.
Pourquoi travailler quand on peut aider !
Pour préserver l'identité des enfants, je ne peux pas publier leurs photos. Croyez-moi, ils sont tous adorables.

Le reste du temps, je fais mon exercice dans la piscine et je parcours la ville, avec Bérangère (difficile à prononcer pour les Indiens, nous l'avons rebaptisée Beyoncé), à la recherche de souvenirs.

Nous avons reçu nos passeports renouvelés. Prochaine destination exotique: Montréal.
A bientôt.