Mardi 15 décembre - Noël...au Québec


Pour les Canadiens que nous sommes, Noël sans la neige et le froid, ce n'est pas un Noël. Le moment tant attendu est donc venu de ranger les gougounes et enfiler les chaussettes.
A très bientôt XOXOXO
Crèche de Noël réalisée par les enfants de Sneha Shining Star School
Bangalore - Inde

Dimanche 29 Novembre - Kochi et les Backwaters


Deux autres points sur la carte de l'Inde. Ce weekend, nous sommes allés dans le Kerala, plus précisemment à Kochi et dans les Backwaters.

Kochi (ou Cochin) est situé sur la côte sud-est de l'Inde, à une heure d'avion de Bangalore. Une seule journée suffit pour visiter ses principaux attraits: Les filets chinois, l'église St-Francis, où Vasco de Gamma fût enterré pendant 14 ans avant d'être rapatrié au Portugal, la Basilique Santa Cruz, le palais de Mattancherry, la Sinagogue Pardesi. Nous avons découvert à Jew town, non loin de la sinagogue, les plus beaux magasins d'antiquités vus à ce jour.





Seconde journée, direction Allepey à environ 2 heures de voitures de Kochi. La principale attraction de cette région est les backwaters: Un réseau de lagunes sur lequel il est possible de naviguer paisiblement toute la journée en admirant la population locale et les rizières. Nous avons loué une embarcation avec pilote et cuisinier pour sillonner les backwaters et y passer la nuit.











Pour visualiser l'album photos cliquer ici:

Dimanche 22 novembre - Le Taj Mahal et aux alentours




Voilà c'est fait. Nous avons profité du séjour de Belle-maman parmi nous pour visiter l'un des joyaux de l'Inde: Le Taj Mahal.

Impossible de rester de marbre devant ce chef-d'oeuvre architecturale. Je doutais, maintenant j'y retournerais sans hésiter.




Pour les amateurs de photos, afin de profiter de la lumière du matin, il faut se lever tôt. Nous avons quitté l'hôtel à 6am, car cela prend presque 1h30 entre l'achat des billets
et le contrôle de sécurité.

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Notre weekend de 3 jours a permis de visiter Fatephur Sikri, capitale Moghole construite par l'empereur Akbar au 16ième siècle, et le sanctuaire d'oiseaux à Bharatpur. Trouvez l'erreur, quels animaux ne volent pas ?







Prochain rendez-vous le Kérala.

Vendredi 6 novembre - On se serait cru un 11 juillet


Moi qui croyait me rendre à un souper pour souligner l'anniversaire de Hugues et bien je me suis bien faite avoir car j'étais en fait la fêtée. On voulait me rappeler haut et fort que j'avais eu 40 ans. J'étais super contente de passer une belle soirée avec tous mes bons amis. La fête a été une réussite. Nous avons dansé jusque dans la nuit au son de DJ T, que je recommande. Selon Bérangère, il ne coûte pas très cher.
En plus, on m'a offert cette superbe vaisselle (exclusivité Good Earth India) que j'avais reluquée et qui reposait déjà sur ma liste au Père Noël. Je peux donc confirmer, à tous les petits qui en douteraient encore, que le Père Noël existe vraiment !

Merci à tous, je m'en souviendrai toujours.

Mercredi 14 octobre - Les premiers signes de Diwali


Nous entrons dans le Festival de la lumière, DIWALI, l'équivalent de Noël pour les Hindous.

C'est l'occasion pour les familles Indiennes de se payer de belles choses: Cette semaine, les hommes jubilent devant les appareils électros et les femmes se font belles. J'ai ainsi fait mon premier Mehndi (Ne t'inquiètes pas Maman, ce n'est pas permament, c'est du henné :-)
Les magasins de feux d'artifice et de pétards s'improvisent sur
tous les grands boulevards.

Ce sera la grande Fête ce weekend.

Lundi 28 septembre - Au pays des Maharadjahs


Nous avons finalement trié les 1200 photos de notre voyage au Rajasthan. C'est Julie qui a eu la longue tâche de sélectionner 200 photos pour l'album.

Le Rajasthan est situé dans la partie nord-ouest de l'Inde à quelques 280km de Delhi. C'est le pays des rois, des palais, des forts et aussi du désert de Thar. À cette période de l'année, il fait entre 35-40C.




Le circuit classique est Jaipur-Udaipur-Jodhpur. Notre séjour de 10 jours nous a permis de sortir de ces grandes villes et d'explorer la campagne. C'est d'ailleurs dans les routes de campagne et les villages que nous avons pris certaines de nos plus belles photos.

Petites citations cocasses de Hugues le rigolo bout en train:
Au premier guide rencontré, il a dit que nous voulions visiter les village people....Je ne savais pas que ce groupe existait encore et encore moins qu'il se cachait en Inde.
Un soir, lorsque je cherchais à reconnaitre le serveur qui m'avait apporté mon drink, Hugues m'a indiqué qu'il portait une moustache....Un autre indice m'aurait sûrement mieux aidée.
Je ris encore :-)


Notre périple nous a menés à Jaipur - Chittorgarh - Udaipur - Kumbhalgarh - Luni - Manvar - Jodhpur - Nimaj - Pushkar et retour à Jaipur.

Pour les amateurs d'histoire et de pierres, vous serez servis. Nous avons particulièrement aimé Kumbhalgarh pour son fort et sa muraille de 36km ainsi que Udaipur pour sa fraîcheur et son lac.

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Jeudi 27 août - Festival Ganesh Chathurti


C'était notre première sortie en "famille" avec notre chauffeur Ravi. Ou devrais-je dire, deux fois plutôt qu'une dans la même semaine.
Nous avons participé aux festivités entourant l'Anniversaire de Ganesh, le Dieu le plus populaire parmi tous ceux que vénèrent les Indouistes. Chaque maison, chaque communauté, chaque village a érigé sa statue de Ganesh. Il y en a de toutes les grandeurs et de toutes les couleurs. La semaine précédente, les rues sont remplies de ces vendeurs de Dieu à la tête d'éléphant. Nous n'avons pas pu résister, il y a un exemplaire dans notre salon. Très kitsch !


Donc, nous avons débuté dimanche par une Puja dans notre complexe et dans le village de Ravi. C'est-à-dire que nous avons honoré la statue par des offrandes de nourriture, roupies et fleurs, le tout enrobé de beaucoup d'encens. A suivi, ce jeudi, la fête en soirée où les plus dégourdis ont dansé dans les rues en précédent le char alégorique (lire Ganesh tiré par un tracteur) avec la duchesse à son bord, en l'occurence notre Ravi. Le convoit s'arrêtait à tous les cent mètres et après deux heures, nous avons tiré notre révérence. Ce n'est qu'à 4h00 du matin que Ganesh a connu sa triste fin submergé dans les eaux du Varthur lake. Tant pis pour la conscience environnementale...Vaut mieux avoir une âme purifiée !




Note: Ce Festival a une saveur spéciale pour nous, car il y a déjà 1 an, fraîchement arrivés, c'était la première chose bizarre qui nous avait frappés dans le paysage Indien.

Lundi 17 août - Huvahendhoo Maldives (Ahhhhhhh !)


Nous avons passé 5 jours aux Maldives la semaine dernière. En cette période de mousson, c'est toujours un pari.

Ne pouvant pas gagner à tout coup, il a plu tous les jours. Le terrain de tennis n'a pas séché pour permettre qu'une seule partie.

Au départ c'est un peu déprimant, mais après avoir accepté que nous ne possédons aucun contrôle sur la température, on se rend vite compte que l'endroit est paradisiaque avec ou sans pluie. Et, vive les activités extérieures sans crème solaire !

Nous avons donc passé de superbes vacances à faire snorkling, kayak, pêche et dolce farniente.
(Note de Julie: Hugues ne vous racontera pas qu'il a pêché un requin, de peur de recevoir le prix "Capitaine Bonhomme". Mais moi, je vous le dis c'est vrai. Malheureusement, il n'était pas friand des paparazzis et a coupé l'hameçon dès qu'il a fait surface).

Donc, ne cherchez pas le ciel bleu sur les photos. Les quelques rares clichés ensoleillés, nous les avons pris entre 8 et 9h le matin du retour.


Quelques détails pour les intéressés:
- Le vol depuis Bangalore jusqu'à la capitale Male est court, soit environ 1h20.
- Deux compagnies aériennes déservent depuis Bangalore, Air India et Sri Lanka Airline.
- Une fois à Male, selon l'Atoll de destination, la suite est en bateau moteur ou en hydravion.
- Notre destination: Le Lily Beach Resort & Spa sur l'ile de Huvahendhoo (Ari Atoll).
- Un vol de 25 min en hydravion à partir de Male (Assis presque sur les genoux du pilote).
- L'Ari Atoll est situé au sud-est de Male.
- L'ile de Huvahendhoo mesure 500m x 100m (Faire le tour à pied ou en snorkling n'est donc pas un exploit).
- L'endroit est simplement magique.

Quelques images vidéos depuis l'hydravion:





Samedi 25 juillet - La conduite à Bangalore, coeurs fragiles s'abstenir !


Plusieurs nous ont demandé la raison pour laquelle nous évitions de conduire à Bangalore. Voici la réponse en images accélérées.



Hugues se permet de jouer au Cowboy et monte sa Suzuki Swift le dimanche, dans le quartier, quand tous les Indiens sont partis au centre-ville. Il voudrait bien s'aventurer un peu plus souvent, un peu plus loin mais je le retiens...Je ne sais pas pourquoi, aucune raison apparente :-)



Dimanche 14 juin - Une semaine dans la vie de Julie


Dans tous changements, il y a une période d'adaptation d'environ six mois. Lorsque la routine s'installe, voilà un bon signe qu'on est bien chez soi. Dans le dernier mois, nous n'avons donc pas parcouru de grandes distances, vécu de folles aventures. Mais, n'ayez craintes, ça recommencera dès août. J'ai donc pensé partager quelques images de mon quotidien avec vous.

Voici la route où je circule à tous les jours, Ma rue...Whitefield Main road.

Par un beau matin chaud et ensoleillé (désolée, je connais que ça), je me suis baladée à pieds et j'y ai croisé: La vendeuse de noix de coco; le fleuriste; les tupperware, tomatoes,
T-Fal guys. Il n'est pas rare de trouver un indien qui dort sur la job, qui prend un bain moussant ou qui se soulage sur le premier mur trouvé. Le dépanneur; le "Matelas Bonheur"; le nettoyeur; la boucherie (par chance, j'ai trouvé mieux en ville). Les abris de fortune qui cotoient les buildings. Un exemple des structures inachevées qui pullulent à travers le tout Bangalore. La gardienne d'un des multiples temples. Et, les recycleurs de déchets. Tous ont pris plaisir à poser pour la caméra, je me suis bien amusée.


Mercredi dernier, j'ai passé l'après-midi avec Mariannick, la boulangère du coin. A sa demande, j'ai pris quelques photos en vue d'un prospectus promo. Sa baguette multi grains, ses croissants au beurre, ses pains au chocolat et sa brioche rhum/canelle/raisins sont à se lécher les doigts. Lorsqu'on travaille avec un four à bois, rien n'est gagné d'avance. Sa marque de commerce: Sur son scooter, paniers d'osier sur chaque côté, elle livre personnellement aux maisons du quartier. Chapeau !



A tous les mardis et jeudis, je fais du bénévolat, avec Stéphanie, au Sneha Care Home & Shining Star School
"(...) is a "home away from home" for the children who are infected with HIV. Most of these children have lost their parents or parent and their normal growth and development seem to be impossible in their home or community. In this context, it's an attempt to create an environment that would help them grow and become beautiful human beings who would live their lives joyfully and responsibly, by comprehensively addressing their multifaceted needs."

L'orphelinat est dirigé par un prêtre catholique et l'école a été mise sur pieds très récemment.
Présentement, il y a une quarantaine d'enfants agés entre 4 et 12 ans et l'acceuil se poursuit tout le mois de juin.
Notre apport est tout simplement d'offrir à ces enfants une présence et de faire la classe en anglais en misant principalement sur la créativité, les professeurs permanents étant plus axés sur l'enseignement traditionnel indien (e.i., pète pis répète et robot tu deviendras). Cette photo vous montre un aperçu des réalisations des petits et des grands. Mon cerveau bouillonne lorsque vient le temps de préparer les activités.
Pourquoi travailler quand on peut aider !
Pour préserver l'identité des enfants, je ne peux pas publier leurs photos. Croyez-moi, ils sont tous adorables.

Le reste du temps, je fais mon exercice dans la piscine et je parcours la ville, avec Bérangère (difficile à prononcer pour les Indiens, nous l'avons rebaptisée Beyoncé), à la recherche de souvenirs.

Nous avons reçu nos passeports renouvelés. Prochaine destination exotique: Montréal.
A bientôt.


Lundi 11 mai - La pression en altitude, quoi comprendre ?


Ceux qui connaissent très bien Hugo Bobo sauront qu'il n'est pas à sa première histoire de mal de tête en altitude: 1ière fois au Pérou, 2e fois au Pérou, 3e fois dans les Alpes, 4e fois au Ladakh et une 5e fois au Ladakh. Je vous entends dire : Coudonc, y'apprend pas !
Mais pensez vite aux hormones mâles qui ont sûrement quelque chose à me prouver (car sans le mentionner, moi je n'ai aucun symptôme :-) ou mieux encore que cela en vaut la douleur de se retrouver là-haut dans les montagnes, plus haut que tout.

Ayant en tête (jeu de mot facile) notre dernière aventure, nous avons voulu comprendre et noter quelques informations utiles pour ceux et celles qui désiraient tenter l'expérience.
  • La cause du Mal aigu des montagnes (MAM) reste à comprendre, mais en général à partir de 3000 mètres, 75 pourcent des gens ressentiront des symptômes légers. A la défense de mon homme, à 5360m, nous étions en très haute altitude.
  • Plus on s'élève dans la montagne, moins il y a d'air au-dessus de nous. La concentration d'oxygène dans l'air reste la même en haute altitude mais c'est la quantité d'air qui diminue considérablement avec la baisse de la pression atmosphérique. Donc, chacune de nos respirations contient moins d'oxygène et le corps engendre un certains nombre de mécanismes compensateurs afin d'amener d'avantage d'oxygène dans le sang.
  • Lorsque le corps ne répond pas assez rapidement, les principaux symptômes sont: Maux de tête, nausée, fatigue, vertige, perte d'appétit et trouble du sommeil. La meilleure prévention est de respecter les symptômes et faire des pauses ou redescendre jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.
  • Le Diamox est le remède le plus connu pour aider à lutter contre les symptômes du mal des montagnes. Il y a quelques effets secondaires: Picottement au bout des doigts, vue légèrement embrouillée et il faut compter que les "pipi stop" seront plus fréquents.
Pour conclure, une photo vaut mille mots. Regardez la pression exercée sur la bouteille de droite à la descente du col de ChangLa Pass. Car à l'inverse, plus il y a d'air au-dessus de nous, plus il y a d'oxygène mais plus le poids est lourd.


Lundi 4 mai - Belle Himalaya et Vieux Delhi


Nous avons passé le dernier long weekend au Ladakh. Un court séjour de 4 jours pour visiter monastères et le lac de Pangong.


Le Ladakh est situé tout au nord de l'Inde, dans l'état du Jammu & Kashmir, aux frontières du Pakistan à l'ouest et de la Chine et du Tibet à l'est. La plus grosse ville est Leh avec environ 25000 habitants, à prédominance bouddhiste et un aéroport militaire avec une seule piste d'attérissage. Leh est le meilleur point à partir duquel il est possible de rayonner pour visiter les monastères, faire des randonnées et traverser les plus hauts cols carrossables au monde.


Sans vouloir faire de pub, nous avons réservé avec l'agence Overland Escape pour ce voyage. C'était la seconde fois pour Hugues et nous avons été encore très satisfaits du service.


Lien pour l'album Ladakh, mai 2009

























Le vol

Leh est désservi quotidiennement par un vol Kingfisher et un vol Jet Airways en provenance de Delhi. Nous avons choisi Kingfisher. À partir de Bangalore, il faut compter Bangalore-Delhi (2h30) et Delhi-Leh (1h30). Le vol en soit n'est pas très long mais la correspondance à Delhi n'est pas top. Le vol en provenance de BLR arrive à 23h15 et le départ pour Leh est à 6h10, nous avons donc passé la nuit à l'aéroport domestique de Delhi. Heureusement, nous avons eu accès au nouveau terminal, ouvert depuis une semaine, qui contient bancs comfortables, air climatisé et coffee shop. Un peu mieux que la première visite de Hugues en octobre dernier où sa nuit a été dans l'ancien terminal (disons hangar) chaud et rempli de moustiques.


Le vol au dessus de la chaîne Himalayenne offre un panorama superbe. Il faut réserver les sièges du côté gauche où la vue est bien meilleure (même chose au retour pour éviter le lever du soleil et faciliter la prise de photos).


Nous arrivons donc à Leh vers 8h00. Le rase motte au dessus des montagnes et l'attérissage sur cette unique piste, qui semble trop courte, est à couper le souffle. Comme il s'agit d'un aéroport militaire, mieux vaut conserver votre appareil photo dans le sac à la descente de l'avion (Prise de photos i-n-t-e-r-d-i-t-e. On vous a à l'oeil et pris en défaut, on vous demandera d'effacer sur le champs votre photo.)


Jour 1

La matinée est consacrée à l'acclimatation. Certains en ont besoin plus que d'autres (Hugues pour ne pas le mentionner). Confortablement assis à la terrasse, après un repos un peu trop prolongé sous le soleil tapant de 3500m, nous visitons (avec guide et chauffeur) quelques monastères et le marché de Leh. Hugues a réussi à franchir cette première journée sans mal de tête.


Jour 2

Merde ! Cela démarre mal. Je le vois dans ses yeux au lever, Hugues a la tête qui va exploser. Décision prise, afin de ne pas hypothéquer la montée au col du lendemain, il restera couché au moins pour ce matin. Un employé de l'hôtel est mandaté pour aller lui acheter du Diamox dès l'ouverture des pharmacies. Je pars avec le guide visiter le Shey Palace, puis les monastères de Thiksey et Hemis et je rejoindrai Hugues à l'heure du lunch pour faire état des dommages.


Une petite pilule de Diamox et Hugues va mieux. Il m'accompagne en après-midi au confluent de la rivière Indus et Zanskar. Le trajet jusqu'à la riviève est vraiment désertique et nous fait penser aux images des montagnes Afgannes.....avec une touche de romantisme, car arrivés sur la rive de la rivière Zanskar on y tournait une séquence d'un film Bollywoodien.


Jour 3

Nous nous rendons au lac Pangong dont 25% est hébergé en Inde et 75% du côté chinois. Le trajet aller-retour est d'une durée d'environ 10 heures avec un col à 5360m (ChangLa Pass). Espérons que la tête de Hugues sera coopérative. La montée jusqu'au col se fait graduellement avec certains tronçons de route à flanc de montagnes. Peu de village, quelques checks point de l'armée, dont les soldats sont d'ailleurs très gentils et n'hésitent pas à nous offrir le thé à chaque arrêt. Nous montons peu à peu, Hugues regarde son altimètre et tente de déceller le moindre mal de tête. À 1000m du col, la neige est de plus en plus présente. On se demande même comment nous ferons pour redescendre sans pneu à neige (Semble t-il que nous avons des chaînes dans le coffre). Wow ! Voilà 5360m et Hugues n'a pas mal à la tête.


Il est conseillé de ne pas rester plus de 20 minutes. Vite, Julie et le guide font la prière "Ki ki so so lha gyalo ! (Victory to the Gods of Tibet)" en faisant offrande des fameux drapeaux et de l'encens. Pendant ce temps, Hugues sirote un autre thé offert par l'armée. Descente vers le lac, encore 2 heures ponctuées de checks point. Il y a de tout sur notre route. Nous sortons pousser la camionnette qui est prise dans le sable.


Au lac, c'est tout comme si nous étions au bout du monde, devant nous la Chine. Pause d'une heure pour photos et lunch puis c'est déjà le retour. Un autre 4h30 de route. La montée au col de ce côté est plus difficile. A 300m, le soleil a fait fondre la neige et plusieurs 4x4 sont bloqués. L'armée est appelée à la rescousse pour sortir les véhicules de leur fâcheuse position. Débute une attente de 30min à 5000m. Hugues souhaiterait aider mais Vlan!, un début de mal de tête le clou sur le siège de la camionette. C'est notre tour, nous descendons de la voiture pour laisser le chauffeur manoeuvrer seul. Surprise, il passe sans trop de difficulté malgré le fait que nous ne soyons pas un 4x4. Il est tout souriant. Il est bon notre chauffeur.

Le reste est plutôt long. Le soleil de 16h frappe encore beaucoup (même trop) et le chauffeur, gonflé de son exploit précédent, semble faire la course à flanc de montagnes avec le jeep devant nous.


Arrivés à l'hôtel en début de soirée. Les valises à faire. Le taxi arrive à 6h15 demain matin, dimanche, pour le retour sur Delhi.



Delhi

Nous avions prévu qu'un arrêt d'une journée dans le but de déposer notre demande de renouvellement de passeport à l'Ambassade Canadienne. Ce que nous avons fait dès l'ouverture le lundi matin. Maintenant débute l'attente jusqu'à la réception le 20 mai prochain. Inutile de flâner dans cet établissement plus longtemps. Je ne sais pas si elles sont toutes ainsi mais l'acceuil est sans fla fla, on vous parle à travers une vitre ou un téléphone, les documents s'échangent via un tiroir en inox et Steven et Michaëlle vous regardent perchés dans leur cadre au mur. Nous avons donc pris la direction de l'aéroport.


La journée précédente, donc le dimanche de notre arrivée en provenance de Leh, nous avons tenté de découvrir Delhi. Car le mot est juste, cette ville est immense et épuisante en tout: Trop de gens, trop chaud, trop de bruit, trop à voir...Elle sollicite tous les sens en même temps.

En métro, nous nous sommes lancés en direction du vieux Delhi, avons visité le Fort Rouge et pris un bain de foule dans le quartier commerçant de Chandni Chowk. Après que Julie s'est fait "poigner les fesses" à quelques reprises (d'ailleurs j'ai instinctivement sorti une fois mon doigt d'honneur heureusement sans conséquence) et que Hugues a la conviction de s'être fait "vider les poches" de quelques petits roupies, nous pouvions dire que notre Bangalore nous manquait et que sûrement Delhi gagnait à être découvert.


Lien vers l'album Delhi, mai 2009



Dimanche 25 avril - Elections, pluie, chauffeur et passeport


Notre semaine en raffale...

Acte 1: Quand l'Inde passe aux urnes

Le processus électoral est lancé. Les élections fédérales se tiendront du 16 avril au 16 mai. 543 membres du parlement à élire, 714 millions de voteurs, 1 million de machines à voter électroniques. Un budget de Rs13 milliards. Le 23 avril c'était, entres autres, le tour du Karnataka. Une fois son devoir de bon citoyen accompli, chacun pourra fièrement exhiber pendant 15
jours son index gauche marqué à l'encre indélébile. L'unique fournisseur de cette encre est situé près de Mysore et devra produire 20,140 litres pour ces élections (par bouteille de 10ml, faites le calcul !). Grâce à ces élections, cette petite entreprise publique publiera des revenus de Rs160 millions pour cette année fiscale versus Rs90 millions l'année dernière. Il appert que cette encre, dont la recette demeure secrète, est aussi exportée à des fins identiques au Canada, Cambodge, Maldives, Népal, Nigéria, Afrique du Sud et Turquie.


Acte 2: Petite pluie de fin de soirée

Nous avons connu notre premier épisode de pluie diluvienne, il a même grêlé. En quelques minutes la route s'est transformée en torrent. Pour une fois, j'ai eu un peu de compassion pour ce fléau de motos qui empoisonne la vie des automobilistes. L'orage aura été de courte durée, mais assez violent pour arracher arbres, panneaux publicitaires et complètement décaper notre chaise de jardin si soigneusement teint par le vendeur (clin d'oeil à la qualité du travail indien). Pour ce qui est de l'appartement, nous avons constaté quelques infiltrations au plafond, demandez-moi si je suis surpris ? (second clin d'oeil). Rien de grave, mais reste à voir lorsque la mousson battera son plein.



Acte 3 : Boss, Sir, I had an accident

Notre chauffeur, Ravi, a eu un petit accident avec la voiture cette semaine, il s'est fait emboutir par une moto. Ce n'est pas clair si c'était lui ou les 3 passagers saouls sur la moto qui étaient en faute. Mais, ce n'est pas important, comme ici tout se règle sur le champs, c'est celui qui a le plus de "supporters locaux" dans son camps qui remportera la négociation. Pour cette fois c'était 1 contre 15 et, pour ne pas se faire tabasser, il n'a eu d'autres choix que de donner RS4000 roupies (100 dollars, environ 2 semaines de salaire) pour récupérer son permis qui lui avait été volé quelques minutes plus tôt par l'un des belligérants.

Acte 4: Notre temps est compté

Julie a découvert cette semaine que notre permis de résidence expirait le 16 mai, au lieu de septembre tel qu'anticipé, et ce parce que nos passeports viendront à terme en juillet. C'est la panique ! dans la maison et chez l'employeur.

Renouveller son passeport en deux semaines devient un vrai défi lorsque Hugo, tête en l'air, a perdu sa preuve de citoyenneté Canadienne et qu'en plus, il faut trouver en Inde un répondant qui nous connait depuis 2 ans. A priori, ces deux points sont réglés. Hugues aura droit à un passeport limité de 2 ans et, pendant ce temps, fera la demande pour obtenir une nouvelle carte de citoyenneté. Et, pour RS1200 (40 dollars), nous avons acheté légalement un ami répondant, soit un notaire ayant son petit bureau en bois dans un couloir de la Cour Civile. Il est équipé d'une signature et d'une boite de tampons, plusieurs, de toutes les couleurs et pour toutes les situations. Meer Hassan est populaire, on se masse autour de lui, il collecte les roupies au nombre de documents signés et la négociation est permise.

Rdv à Delhi dans une semaine pour soumettre notre demande. Dossier à suivre...

Lundi 13 avril - Weekend à Dubaï


Petit weekend de Pâques à Dubaï. Voici quelques pensées au hasard sur ces 4 jours:

Je sais que l'envie est le septième des péchés capitaux. Et bien ! celui qui pourra passer 10 minutes au débarcadère du ''Mall of the Emirates'' sans succomber me lancera la première pierre. Lamborghini, Porsche, Maserati, Bentley, Rolls, dont certains propriétaires ont à peine 30 ans.

Je croyais qu'il faisait chaud à Bangalore, je n'avais rien vu. Même l'eau froide au robinet est chaude. Il paraît qu'à partir de juin, il est mission impossible de demeurer plus de 15 minutes au soleil. Bon courage à mes petits amis qui y seront en juin.

Mais où ont-ils caché les restos ? C'est comme à Bangalore, les restos sont tous dans les hôtels...évidemment à prix d'hôtel. Je m'ennuie du plateau Mont-Royal. Nous avons tout de même déniché un super sushi dans DIFC (Dubaï International Financial Center). Jetez un coup d'oeil sur Zuma, ambiance simplement géniale. Il en faut un à UB City.

Avis aux amateurs de marche, Dubaï ne se fait pas à pieds. Ce qui semble à 2km sur une carte est en fait à 30 kms.
Julie: Cela, on l'a appris de la dure façon. Toujours partante pour utiliser mes deux pattes pour explorer les lieux, à peine descendus de l'avion, Hugues m'invitait à aller marcher jusqu'au "Centre" de la ville, là tout au fond du panorama. Une petite bouteille d'eau, zéro dirham, 41 degrés celcius et 10 kms plus loin, les buildings s'enfonçaient toujours...Wow ! Mon premier mirage. A partir de ce moment, les taxis sont devenus nos copains de route indispensables. Ils sont efficaces pour autant qu'ils sachent vous expliquer s'ils décident de prendre un parcours différent de celui à lequel vous êtes habitués depuis votre arrivée. Sans être paranoïaque, ça surprend quand vous croyez partir vers la droite et qu'il prend la direction à gauche. « Où allez-vous ? » lui demanda Hugues. Un film d'idées me passe dans la tête, j'ai les mains sur nos passeports. Les bonnes réponses ne viennent pas assez rapidement, du moins à notre goût.
« Arrêtez, nous descendons. »
« Arrêtez, j'ai dit. » Ouf ! c'est fait. Nous nous retrouvons sur le bord d'une route déserte d'un quartier industriel, le soleil se couche. Bien joué !?!?

Pour le shopping, un incontournable, le Mall of the Emirates avec plus de 400 boutiques et une pente de ski intérieure, pas de sable mais bien de neige. Je recommande aussi le Souk Madinat à Jumeirah pour les souvenirs et le Gold Souk pour ceux qui adorent l'or.












Samedi 4 avril - De retour de Paris


De retour à Bangalore après deux semaines à Paris. Nous avions bien hâte de retrouver le soleil et un rythme moins "speed". Ce court séjour au froid et sous la pluie nous a permis de constater que nous avons perdu notre couche protectrice acquise au fil des hivers Québécois.

Malgré une température pas très coopérative, Julie a tout de même réussi, les doigts gelés, à capturer quelques belles images du printemps Parisien.




Mardi 17 mars - Bye bye madame la professeur


C'est le congé scolaire estival qui débute pour deux mois (à l'exception des écoles internationales qui devront attendrent à la mi-juin). Ainsi est suspendu temporairement mon bénévolat à la garderie du quartier Indiranagar, à environ une heure de Whitefield.

J'ai joint le groupe d'expatriées françaises en février dernier et, tous les mardis, pendant une heure, nous "tentons" d'enseigner quelques trucs aux enfants. Ce qu'il faut d'abord savoir, c'est qu'ils ne parlent pas anglais et que l'enfant est Roi en Inde....pour la discipline, on repassera ! Tant bien que mal, on s'amuse à lire/mimer des contes, à montrer à compter, à écrire les chiffres, jouer au ballon et à cloche pieds.

Je vous présente la classe des petits et des grands...

Mercredi 11 mars - Festival des couleurs


> « Happy Holî ! » me cria mon petit voisin indien en me croisant au bas de l'escalier.

> « Happy Holî to you ! » je lui réponds avec mon plus beau sourire, qui tentait de dissimuler mon ignorance face au souhait que je venais d'offir. Vivement Google, j'apprenais que:

Fêté à la pleine lune (février ou mars), le festival holi (ou festival Phagwah) est un des populaires festivals hindous. On y célèbre à la fois le printemps et la fertilité. Tel que le rituel le veut, tous les enfants de notre voisinage ont circulé dans le jardin en se jetant l'un à l'autre des pigments de couleurs. Celles-ci ont une signification bien précise: le vert pour l'harmonie, l'orange pour l'optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l'amour.

Une belle publicité pour le détergent Tide...



Vendredi 13 février - Fêtons à Kabini


Demain, c'est la St-Valentin et, cerise sur le sundae, c’est aussi notre 10ième annversaire. Apki Lambi Umar Ke Liye (cheers en Hindi) Choupette (Hugues en Québécois :-) !
Rien de mieux qu'un safari indien et une hutte avec piscine pour souligner le tout. Nous partons donc, en voiture, ce vendredi matin pour Kabini, situé à 235kms de Bangalore. Pas loin vous me direz... Cependant ici, on ne compte pas en distance mais en temps. Six heures plus tard, nous arrivons et, par chance, le chauffeur avait le pied lourd, peut-être un
peu trop (!?&*%#!).



J'adore voir les animaux dans leur habitat naturel. Le Nagarhole National Park of Kanartaka s'étend sur 644 kms carré et on y retrouve le plus important regroupement d'éléphants asiatiques et plus de trois cents espèces d'oiseaux. "Nagarhole" est la combinaison de deux termes en Kannada, "Nagara" veut dire "Cobra" et "Hole" veut dire "River". Les Kadu Kurubas sont les natifs de la forêt Nagarhole. "Kadu" veut dire "Forêt" et "Kuruba" veut dire "Berger". A l'origine des chasseurs, aujourd'hui ils sont fermiers. Hommes et animaux vivent en harmonie, fidèles aux paroles d'un vieux Kuruba:

« The bear and my ancestor lived feasting on honey. The bear always left half of the honey for my ancestor. If my ancestor harvested the honey first, he left half of it for the bear. Sharing the honey thus, they lived in the forest for ages. »


Attention ! Nous sommes maintenant des photographes professionnels reconnus. Des photos prises par Hugues ont été publiées dans le journal régional et sur le site web du chef naturaliste Vikram Nanjappa. Cliquez sur le lien ci-haut et cherchez Hugues dans l'article.